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Un Président d'Université en France conserve la rémunération de sa fonction complétée par une "indemnité de Présidence" de 25000 euros. La fonction n'est donc clairement pas considérée comme un métier. A l'étranger, les présidents d'Université sont nettement mieux rémunérés. |
Avec l'indépendance des Universités la fonction comporte désormais une importante responsabilité de gestion : ressources humaines, budget, gestion du patrimoine, stratégie, communication... Cela ressemble plus au profil d'un chef d'entreprise qu'à celui d'un universitaire.Depuis longtemps les Directeurs d' Hôpitaux ne sont plus forcement médecins. Un président d'Université doit-il forcement être un Universitaire, ou faut-il privilégier les compétences de gestionnaire ?Les énarques vont se ruer sur les postes ! Mais si la gestion est un métier, considérer les gestionnaires comme interchangeables conduit rarement à des succès internationaux. Il est préférable de connaitre son domaine et d' y avoir fait ses preuves. Pour des Universités indépendantes bien gérées, il nous faudrait donc une de gestionnaires spécialisés.Certes en France considérer que pour diriger efficacement il faut une compétence et que des différences de talent peuvent entrainer des différences notables de performances est un blasphème républicain; Probablement à l'Université plus encore qu'ailleurs. Pourtant la recherche est bien plus implacable que le football : beaucoup cherchent et peu trouvent. Encore plus que dans une entreprise, il faut promouvoir les talents exceptionnels, créer les conditions de leur éclosion et de leur épanouissement, sans décourager les cohortes de contributeurs méritants.Alors voulons nous créer et développer des pôles d'expertise reconnus mondialement ? Ou voulons nous nous enfoncer dans le confort de la médiocratie bisounours ?