Si nous avons su éviter que la crise de 2009 ait des conséquences trop désagréables pour la plupart des pays développés, la stratégie de dévaluation compétitive mise en oeuvre par les Etats Unis, le Royaume Uni et le Japon, entre autres, ont eu des conséquences très graves sur les économies des pays émergents : troubles, voire émeutes, en Turquie, et graves difficultés en Russie ou au Brésil.
Après quelques recherches sur internet, il semble avéré que personne n'est capable d'expliquer en cinq pages claires la découpe territoriale française :canton, arrondissement, département, région mais aussi commune, syndicat intercommunal, communauté de communes, communauté d'agglomérations ou métropole sans oublier les pays, les académies, les régions militaires ou les ressorts de cour d'appel.
Remettre en cause le statut exorbitant des juges d'instruction a été un crime majeur contre la bien-pensance : volonté de museler, d'étouffer, d'échapper !
Pourtant, autant qu'il m'en souvienne, les principaux scandales judiciaires qui ont défrayé la chronique, depuis le notaire de Bruay-en-Artois jusqu’à Outreau, ont eu pour cause l'obstination déraisonnable d'un instructeur, juge et enquêteur, obstiné, sur de ses intuitions et sourd à toute contradiction ou mise en garde. Sans que les contre-pouvoirs, chambre de l'instruction ou juge des libertés, semblent pouvoir enrayer le processus.
Evolution des investissements étrangers en 2013 par rapport à 2012 :
- Divisés par trois en France
- Multipliés par quatre en Allemagne.
Voila les conséquences concrètes de postures stupides.
Les parents boivent, les enfants trinquent !
Au lieu de vociférer et de gesticuler, ce qui n'a jamais empêché un chef d'entreprise de licencier, il serait peut être temps que nos politiques de tous bords, comme les syndicats, acceptent que les ajustements d'effectifs font partie de la vie des entreprises.
La question n'est donc pas d'interdire les licenciements, mais de mettre en place un système de dédommagements équitable pour le salarié, qui en contre partie de la prise en charge par l'entreprise des conséquences financières de ses décisions garantisse la sécurité juridique.
Est-il raisonnable de placer des élus à des postes exécutifs et de mélanger constamment exécutif et contrôle ?
Nos élus nous représentent et ont vocation à contrôler en notre nom le fonctionnement des administrations. C'est le principe de base des démocraties représentatives. Mais cela leur donne-t-il les compétences pour remplir des fonctions exécutives ? Certainement que non. D'ailleurs la compétence à remplir la fonction visée est rarement au centre d'une élection. Ce qui est pire, c'est le mépris avec lequel certains maires traitent leurs fonctionnaires territoriaux, même sur des sujets techniques dont ils ignorent tout.
Les médias nous expliquent que l'Euroscepticisme ne cesse d'augmenter. En France, on nous prédit que le FN , souverainiste et isolationniste, sera majoritaire aux prochaines élections Européennes.
Alors que nous apporte l'UE et que nous coûte-t-elle ?
Je ne reviendrai pas ici sur la paix qui n'a jamais duré aussi longtemps sur notre continent. Pourtant les jeunes générations feraient bien d'y réfléchir : l'histoire regorge d'écroulements plus ou moins violents de constructions politiques bien plus installées dans l'espace et dans l'histoire que ne l'est notre union actuelle.
Cette technique politicienne a fait le succès de Bill Clinton, a été très utilisée par Nicolas Sarkozy et est mise en oeuvre aujourd'hui par notre président.
De quoi s'agit-il ? Lorsqu'on n'a rien à dire et surtout lorsque l'on atteint des pics d'impopularité, on organise une communication tonitruante sur l'un des thèmes favoris de son opposition, bien sur sans aucune intention de passer à l'acte ou seulement de manière cosmétique.
Le résultat est imparable : l'espace médiatique est saturé par "le virage"," la conversion"... L'opposition embarrassée ne peut renier ses propres idées et demande des preuves en insistant sur l'absence de mesures concrètes. Suivant les sensibilités des uns et des autres, on insiste soit sur un aspect soit sur l'autre, ce que les médias décrivent comme de la division devant la magnifique manœuvre, ce qui entretient le buzz....
...Dans ces temps de morosité, il faut continuer de rêver et peut-être plus important encore, encourager ceux qui rêvent un avenir amélioré.
De ce point de vue, j'ai une affection toute particulière pour le projet Sea Orbiter de Jacques Rougerie . d'abord je le trouve esthétique; Ensuite des habitats auto-suffisants dérivant sur les océans, peuplés de scientifiques, pour étudier la surface bien sur, mais surtout les profondeurs : comme les océans représentent les trois quarts de la surface de la planète, comment pouvons nous accepter de si mal les connaitre ?
Le projet a du mal à se boucler. tout le monde n'a pas le talent d'Elon Musk pour attirer les investisseurs (publics). Une opération de crowd-funding a donc été lancée, organisée par KissKissBankBank.
...Livre de M. Alain Laurent aux éditions "les belles lettres"
Comme souvent dans ce type d'ouvrage, le ton polémique inutilement agressif m'agace un peu et ne facilite pas la lecture. Mais la lecture permet de balayer (superficiellement) un de ces sujets où l'idéologie gagnerait à s'enrichir d'un peu de pragmatisme. Malheureusement aucun fait ou donnée quantifiée ne vient cadrer le débat.
La première partie, très critique, rappelle le lien historique et séculaire entre solidarisme(nous sommes conditionnés par notre histoire personnelle et notre condition sociale
) et socialisme. On y présente donc l'opposition entre les thèses "rétributives" ( nous sommes libres et responsables de nos actes; les transgressions violentes doivent être punies)
et solidaristes. Ces dernières ont clairement les faveurs de l'auteur.
Le grand soir fiscal est devant nous, et une des mesures phares envisagées est la généralisation de la retenue à la source.
Dans un pays normal, pourquoi pas. En simplifiant, on réduit le coût de la collecte.
Mais nous sommes les champions du monde toutes catégories de l'innovation et de la créativité en matière fiscale. Et chez nous, rendu indolore, nous pouvons craindre que l'augmentation de l’impôt soit sans limites.
...Le 4 juillet, simultanément avec the Guardian, El Pais, La stampa et Europa, le Monde publiait un interview de Mme. Merkel. Pas de posture ni de grandes envolées, mais des réponses précises et concrètes à des questions politico-économiques que nos politiques tendent à ignorer : dépaysant, mais rafraichissant.
Ouvrir la porte aux idéologies et aux passions, c'est inviter la Haine et la violence!
Dans notre société française, morcelée géographiquement entre métropoles mondialisées et espaces ruraux, morcelée économiquement, morcelée culturellement et religieusement, morcelée socialement entre sphère étatique et sphère concurrentielle nos politiques sont bien mal avisés de souffler sur les braises.
Depuis Thucydide, chacun sait quoi penser des populistes et autres démagogues : Ils cultivent les passions, qui prennent le pas sur la raison qui devrait guider nos choix politiques, et nous entraînent vers l’abîme.
Avec son interpellation de François Fillon "bonne chance à qui veut être élu en France en prônant les 35 heures payées 39", en moquant le désir de tenir un discours de vérité, Nicolas Sarkozy a clairement choisi son camp.
A chacun d'entre nous maintenant de choisir le notre !
Je suis le premier à brocarder l'incompétence de nos politiques. Mais n'avons nous pas aussi un problème d'organisation ?
Comme l'apprend tout manager, les organisations centralisées sont adaptées pour mobiliser des ressources rares vers des objectifs stables et clairs. Lorsqu'il faut favoriser la réaction rapide face à des conditions mouvantes mieux vaut une organisation décentralisée.
Les récents incidents de Trappes démontrent la difficulté croissante pour notre société à intégrer et absorber le phénomène islamiste, soutenu dans les médias qui soit par manque de réflexion soit par calcul fournissent tribune et excuses, comme en d'autres temps des "compagnons de route" du léninisme, à ce projet politique totalitaire.
Pour retrouver un peu de clarté dans les débats, il conviendrait d'abord de réaffirmer et peut-être de conforter dans notre constitution un certain nombre de principe de base qui fondent notre contrat politique.
- D'abord, la primauté de l'état de droit, seule protection de l'individu contre l'arbitraire, le despotisme, voire le totalitarisme. Ce principe est constamment battu en brèche en France pour de multiples raisons :
Steve Jobs est l’icône de la nouvelle économie des 40 dernières années, Alors faire mieux ?
M. Elon Musk (photo ci-contre) semble bien parti pour faire aussi bien en qualité et peut être mieux en quantité !
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Les éruptions successives dans les pays du pourtour méditerranéen comme dans nos sociétés "avancées", doivent nous dit-on beaucoup aux nouvelles formes de communication, rendues possibles par les réseaux sociaux : Nous verrions apparaître de nouvelles formes de révolte civile, qui grâce à ces réseaux contourneraient les corps intermédiaires discrédités. |
L'ISF, cet impôt imbécile que le monde nous envie pourrait au moins être rendu utile !
D'abord comme tout bon impôt, il devrait avoir une assiette large et un taux faible. Donc fin de toutes les exemptions clientélistes. Si on doit imposer le patrimoine, on impose tout : œuvres d'art, forêts, biens ruraux et outil de travail compris. Le taux en revanche devrait être faible, inférieur à 10% du rendement du livret A, soit 0.2% au maximum.
On nous répète à longueur de temps que la politique est un métier.Mais les résultats obtenus depuis trente ans ne plaident pas pour cette profession.
D'ailleurs la classe politique et médiatique a vite fait de se liguer contre le malheureux représentant de la société civile qui vient leur disputer un poste convoité.
Mario Monti incarnait l'homme politique courageux et intègre. En quelques mois, il a remis l'Italie sur la carte du monde, : déficit structurel quasi nul, commerce extérieur excédentaire.
Sylvio Berlusconi, lui avait été poussé dehors, totalement décrédibilisé par des scandales sexuels, des postures intenables et une situation économique proche du gouffre.
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L’Europe est un espace politique multilingue. Pourtant en France au delà des déclarations d'intention, le résultat de l'enseignement des langues étrangères est catastrophique. Il existe pourtant des états, souvent petits, parfaitement bilingues, voire trilingues : Suisse, Canada, Norvège...Mais certainement pas la France ! |
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Organiser des élections sincères pour designer leurs candidats semble représenter un obstacle insurmontable pour nos partis politiques. Pour leur faciliter la tâche, il suffirait de modifier le fonctionnement du premier tour de nos élections à deux tours : les candidats pourraient s'inscrire sur des listes correspondant à leurs lignes politiques, avec des accords automatiques de désistement de chaque candidat d'une liste en faveur de celui qui obtiendrait le plus grand nombre de voix au premier tour. |
Il est toujours surprenant de voir à la télévision des syndicalistes vociférants, se glorifier d’empêcher une restructuration ou une fermeture de site. Ils sont pourtant bien placés pour savoir qu'aucune manifestation n'a jamais interrompu une fermeture de site.
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Bientôt, les pays "émergents", au premier chef la Chine, formeront davantage de diplômés du supérieur que l'ensemble des pays "développés", USA et Europe.
Pour l'instant les échanges sont relativement à sens unique : nous recevons, formons, souvent avec des bourses, des étudiants de ces pays dans nos Universités. bien sur nous profitons de leur formation initiale et ils augmentent les rangs de nos doctorants. Mais l'époque où l'on recrutait des étudiants chinois pour, après leur formation, les utiliser comme fer de lance vers ce marché est bien révolue . Maintenant nous formons à nos frais des étudiants chinois, mais ils restent chez nous pour servir de tête de pont aux entreprises chinoises. |
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Monsieur le Premier Ministre, J’espère que nous sortirons bientôt de nos difficultés internes, si possible par le haut. Mais en refusant tout inventaire, nous avons laissé passer la chance de tourner la page du Sarkozisme dans ce qu'il avait de paroxystique : le clivage à tout prix sur des sujets passionnels mais secondaires et la mise sous le boisseau des sujets difficiles mais capitaux pour notre avenir commun. |
Du point de vue de la solidarité le montant maximum des indemnités chômage peut paraître élevé. Mais pour une assurance chèrement acquise par des cotisations non plafonnées, un revenu de remplacement de 57% d'un montant plafonné peut paraître très insuffisant.
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Nos politiques sont prompt à l' injure contre les entrepreneurs. Et mettent en doute leur patriotisme si ils décident de voter avec leurs pieds. Mais pourquoi tenter de remplir le tonneau des Danaïdes ? |
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L'argent de l’état n'est l'argent de personne. Donc en détourner un peu, ce n'est voler personne. Et quand il n' y en a plus, il suffit de créer une petite taxe. Si de plus les partis politiques ont le contrôle des candidatures aux élections, le système est complètement verrouillé et il devient impossible de réduire la dépense publique. |